L’entraînement, c’est la base de toute préparation sportive et c’est la voie à suivre pour espérer arriver à ses fins en triathlon. Mais pour beaucoup -notamment les néophytes-, parler d’entraînement se veut vite déconcertant.
Comment s’entraîner pour un triathlon ? Quelle répartition entre les 3 disciplines ? Quelle place pour les enchaînements ?
L’entraînement en triathlon est souvent mis au singulier, pourtant les manières de le construire sont bien à mettre au pluriel.
On ne vous apprend rien : pour réussir vos compétitions, il va falloir enfiler votre tenue et transpirer à l’entraînement.
S’entraîner pour un triathlon, c’est développer l’ensemble de ses capacités physiques, techniques, mentales & tactiques nécessaires à la réussite de votre objectif.
Ces 2 derniers points ne sont donc pas à sous-estimer ! Pour progresser sur ces sujets, rendez-vous sur notre catégorie Conseils de course.
L’entraînement repose donc sur un sous-ensemble de thématique. On y distingue la préparation physique, la technique, la tactique mais aussi (et surtout) le mental ! L’ensemble est réuni sous les termes “préparation sportive” ou “entraînement sportif”.
Pour appuyer la notion d’entraînement en triathlon, il est intéressant d’en comprendre ses rouages. C’est pourquoi l’entraînement comme on le perçoit aujourd’hui comprend six grands principes fondamentaux que sont :
Nous sommes tous différents, que ce soit sur le plan génétique ou mental c’est pourquoi l’entraînement doit être adapté à chaque individu.
Le but ? Maximiser vos performances et réduire le risque de blessures. Un sportif amateur ne s’entraîne pas de la même manière qu’un professionnel !
Chaque sport a ses spécificités. Même si des similitudes peuvent apparaître, les entraînements seront différents ! Un triathlète et un footballeur pratiquent tous les deux le renforcement musculaire mais en ciblant des groupes musculaires et en appliquant des exercices différents.
Parfois, au sein d’une même discipline, il existe là aussi des différences. Par exemple votre entraînement sera complètement différent si vous avez comme objectif de pratiquer un triathlon S ou un XXL (enfin on l’espère !)
Notre corps est une véritable machine qui apprend sur le long terme. Pratiquer régulièrement permet de maintenir et/ou de progresser. A contrario, ne plus s’entraîner aura comme conséquence une perte partielle ou totale des aptitudes physiques si difficilement gagnées à l’entraînement.
Pour preuve, concernant les sports d’endurance, on parle généralement d’un rapport ⅓. Une semaine sans pratique correspondrait à 3 semaines de travail “perdues”.
Attention, cela ne veut en aucun cas dire qu’il ne faut jamais se reposer. Cela permet juste de mieux comprendre pourquoi suite à une reprise, on a l’impression d’avoir perdu du niveau.
Cette notion est primordiale afin d’éviter les blessures et le surentraînement. Comme nous l’avons vu, le corps apprend sur le long terme. Il faut donc lui laisser le temps d’assimiler les séances.
La progressivité vous permet donc d’augmenter petit-à-petit le volume et la charge d’entraînement. Par exemple, pour une préparation sur 12 semaines à un objectif, vos premières semaines seront moins intenses que celles au cœur de votre programme.
Varier vos entraînements est indispensable pour éviter les blessures, le “burn out” sportif et habituer votre corps à être polyvalent.
L’alternance intervient donc à plusieurs niveaux : au sein même de vos séances (variation de l’intensité), à travers votre volume (nombre d’heures) et charge d’entraînement (= intensité x volume)
Cette notion, indispensable dans les sports d’endurance comme le triathlon met en avant le fait de décomposer sa saison en plusieurs cycles.
Le but étant d’atteindre votre pic de forme le jour de votre objectif principal. C’est pourquoi une saison doit être composée de plusieurs blocs d’une durée comprise entre 2 et 8 semaines en fonction de votre niveau et de vos objectifs.
En triathlon, une périodisation classique passe par des blocs de “foncier” qui consiste à acquérir les bases (endurance & technique), de “spécifique” propre à votre objectif, d’“affûtage” ou de “coupure”.
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Quand on parle entraînement, on pense bien souvent à la notion de performance. Pour autant, ce n’est pas la seule finalité de l’entraînement en triathlon. Beaucoup d’athlètes cherchent à s’entraîner pour progresser et prendre davantage de plaisir sans viser une performance à proprement parler.
Alors que performer sans s’entraîner est utopique, l’inverse est tout à fait viable et dépendra uniquement de votre objectif.
Quelle différence entre s’entraîner en triathlon et pratiquer le triathlon ?
S’entraîner en triathlon, c’est réunir un ensemble de méthodes visant à améliorer sa condition physique et ses performances sportives. Quand on s’entraîne, on pratique forcément le triathlon. L’inverse n’est pas toujours vrai. On peut faire du triathlon sans chercher à progresser ou à performer et donc sans “s’entraîner” de manière structurée.
En effet, si les 6 grands principes fondamentaux ne sont pas respectés, alors on parle plus de pratique sportive que d’entraînement sportif.
Dans les deux cas, la même passion peut vous animer et les nuances sont fines.
Comme nous l’avons vu, il n’existe donc pas un entraînement type mais bien une multitude de façons de se préparer sportivement.
Voici quelques questions à se poser pour choisir sa feuille de route pour l’entraînement :
À travers nos guides, comprenez les enjeux et les grands principes de l’entraînement en triathlon. Bonne lecture ! ⬇️