20 mm, 35 mm, 60 mm ? Alu ou carbone ? Pneus ou boyaux ? Tant de questions qui se posent au moment de se doter d’une nouvelle paire de roues pour le triathlon ! Dans cet article, Opentri.fr va vous aider à orienter votre choix vers LA paire qui convient le mieux à votre utilisation.
1. Choisir la hauteur des jantes
La mode est à la hauteur ! C’est une réalité à l’heure où toutes les marques sortent des roues profilées de plus en plus hautes. Mais est-ce réellement raisonnable de s’orienter vers ce type de roues ?
Une jante haute permet à la roue d’avoir de l’inertie, ainsi plus le flanc est haut, plus une vitesse importante pourra être maintenue facilement ! Mais attention, l’inertie fonctionne dans les deux sens. Une roue trop haute aura donc un effet de poids mort dans les montées.
Pour choisir une hauteur de flanc convenable, il est donc important de prendre en compte le terrain sur lequel on pratique le cyclisme, ses qualités naturelles de puissance ainsi que les sensations de confort recherchées.
Des jantes hautes pour la vitesse
De 40mm à la roue pleine
Si vous recherchez une roue alliant la rigidité et l’inertie pour aller vite sur des terrains relativement plats, privilégiez les roues hautes. Ce type de roue se montrera particulièrement agréable sur des triathlons longs, plats et peu techniques.
Des jantes basses pour les changements de rythme
Jusqu’à 30mm de hauteur
Si vous roulez sur des terrains escarpés avec de nombreuses relances et des murs avoisinants les 20 % alors les roues à profil bas sont faites pour vous. De plus, le confort sera meilleur car les rayons plus grands conféreront une souplesse verticale à la jante. Ici, favorisez ce type de roue pour des triathlons au dénivelé important ou sur des circuit courts et techniques.

La solution passe-partout
De 30mm à 40mm
Enfin, une hauteur de jantes moyenne de 30 à 40 mm peut être judicieuse car plus polyvalente, avec à la fois des qualités de confort, de rigidité et une inertie qui ne devrait vous pénaliser que rarement.

2. Le matériau de la jante : carbone ou alu ?
Aujourd’hui, quand on recherche la performance c’est souvent vers le carbone que l’on se tourne, ce dernier étant souvent plus rigide et léger que l’aluminium. Cependant, le carbone à un prix ! Alors est-ce toujours un choix judicieux ?
Des roues carbone pour performer
Les roues entièrement carbone apporteront à votre vélo de la rigidité et de la vivacité, et se destinent à des triathlètes voulant améliorer les performances de leur machine au détriment du confort. C’est un matériau potentiellement plus fragile sur des routes abîmées et qui devra être entretenu avec grand soin.

Des roues alu pour le confort
L’aluminium est présent dans de nombreuses roues allant de l’entrée de gamme à la moyenne gamme. Ce type de matériau rend les roues plus souples et confortables tout en ayant une durée de vie souvent importante.
En clair, l’aluminium se destine plutôt aux triathlètes recherchant du confort dans le roulage et/où à des débutants ne voulant pas débourser de trop dans une première paire de roues.
La bande de freinage
La volonté qu’ont certains d’avoir des roues carbones est parfois stoppée du fait de la problématique des patins de freins. En effet, une bande de freinage en carbone nécessite des patins spécifiques, et il en est de même pour les bandes de freinages aluminium.
C’est pourquoi quelques modèles de jantes avec une bande de freinage aluminium combinée à une flasque carbone peuvent se montrer intéressants pour des personnes changeants souvent les roues de leur vélo.
3. Le type de pneumatique : roues à pneus ou roues à boyaux ?
L’éternel débat entre les utilisateurs de boyaux et les utilisateurs de pneus sévit toujours au cœur des zones de transitions. Depuis quelques années un nouveau système pourrait mettre fin à cette guerre et se positionner comme la référence en terme de pneumatique : le tubeless.
Des boyaux pour le meilleur rendement
Les roues à boyaux offrent une qualité de roulement exceptionnelle et un rendement optimal.Aussi le poids se voit être diminué de par l’utilisation de moins de matière. En revanche, l’entretien est plus fastidieux et il y a une difficulté supplémentaire pour réparer lors d’une crevaison pendant une sortie. Ce sont des roues destinées à la compétition sans aucun doute.
Des pneus pour la simplicité
Les roues à pneus apportent donc une facilité d’entretien mais un poids plus important avec une qualité de roulage inférieure aux boyaux. Ils se réservent à ceux qui ne veulent pas s’embêter sur une réparation ou pour une pratique en entraînement.
De plus en plus de tubeless
Là où la roue tubeless innove, c’est qu’elle est totalement hermétique et permet donc de ne plus utiliser de chambres à air, diminuant les risques de crevaison tout en étant facile d’entretien et légère. L’arrivée de ce système sur les roues carbones va sûrement démocratiser son utilisation permettant son utilisation aussi bien en compétition qu’à l’entraînement.

Mais plus que tout, c’est la qualité de vos pneumatiques et leur largeur qui apporteront un bon rendement à votre vélo. Aujourd’hui, le standard étant une largeur de pneus de 25 mm, jugé comme le meilleur compromis rendement / confort / tenue de route.
4. Les gammes de prix des roues
Les roues d’entrées de gamme
de 100 à 300 €
Elles sont destinées à faire ses premières armes sur le vélo ou à l’entraînement. Des références en la matière sont la Mavic Aksium, la Campagnolo Khamsin ou la Shimano RS21.
Les roues de gamme intermédiaire
de 300 à 800 €
Elles offrent des performances plus intéressantes et séduirons grand nombre de pratiquants. Cette gamme de roue s’adaptera bien à une pratique en compétition pour le triathlète moyen, désireux d’offrir à son vélo une meilleur réactivité sans se ruiner.
Des modèles de références sont : les Mavic Ksyrium Elite UST, les Campagnolo Zonda ou les Bontrager Paradigm comp TLR.
Les roues de gamme supérieure
de 800 à 1300 €
Elles sont largement orientées pour la compétition avec l’utilisation des technologies récentes mais moins poussées que sur des roues haut de gamme. Elles sauront satisfaire des compétiteurs acharnés n’ayant pas un budget multipliable. On trouve dans cette gamme de prix les premières roues utilisant du carbone.
On vous conseille : Les Mavic Cosmic Pro Carbone, les Campagnolo Bullet 50mm ou encore les Bontrager Aeolus Comp 5.
Les roues haut de gamme
de 1300 à 3000€
Elles sont destinées à un usage compétitif intensif et sauront vous apporter toutes les qualités de dynamisme, de rigidité et de légèreté demandée à une paire de roues de cette trempe. Elles contiennent les technologies les plus avancées et sont composées des matériaux les plus nobles.
Des références haut de gamme sont les Campagnolo Bora ultra, les Vision Metron 55 SL ou les nouvelles Mavic Pro Carbone SL.
Les roues de prestige
plus de 3000 €
Elles sont à la portée de peu de bourses mais brillent souvent par leur qualité et leurs performances. Une grande référence est la paire de roue Lightweight Meilenstein accessible pour quelques 3400€.

En résumé : comment choisir sa paire de roues de triathlon ?
Avant d’acheter une paire de roues, les points essentiels à regarder sont donc :
– L’Utilisation que l’on va en avoir : compétition à bon niveau, triathlon découverte…
– Les Caractéristiques recherchées : confort, relance, rigidité, poids plume…
– Le Terrain sur lequel on va utiliser ses roues : triathlon montagneux, triathlon long et plat…
– La Gamme de prix
Plus accessoirement, on regarde aussi le Style… qui a quand même son importance 😉